En mars 2017, je m’envolais pour plusieurs mois au Japon dans le cadre d’un échange universitaire à l’université de Rikkyo. Bien avant le Japon, j’avais déjà étudié un semestre en Angleterre. Cependant, cette expérience au pays du soleil levant a été unique du début à la fin. C’est pourquoi, j’ai décidé d’y dédier plusieurs posts.
Le coût de mon échange à Tokyo
Mon échange m’aura couté un total d’environ 7000€ 💸. Par mois, je dépensais en moyenne 600€ (hors logement). Pour d’autres, les dépenses étaient plus élevées ou moindre mais je me situe dans la moyenne.
Cuisiner revenait au même au prix qu’acheter un repas tout prêt au konbini ou de manger dans les chaînes de “family restaurants”. C’est pourquoi, je cuisinais rarement 😏. Pour ce qui est des transports en commun, grâce à mon statut d’étudiante, je bénéficiais d’une réduction sur le prix du Pasmo (l’équivalent du pass Navigo à Tokyo).
Il s’agissait d’un forfait qui était valable pour le trajet de l’université à ma résidence universitaire. Du coup, dès que je me déplaçais ailleurs, je devais payer un surplus. Comment dire? Ça monte vite 😩💸.
Pour mes voyages en dehors de Tokyo, j’avais droit à une réduction de 25% pour mes déplacements en train. Le JR Pass* étant uniquement réservé aux touristes, il s’agissait de l’alternative offerte aux étudiants internationaux. Du coup, si vous étudiez au Japon, n‘hésitez pas à faire la demande auprès de votre service des relations internationales 😉.
Les cours
En allant à l’étranger, on demande à chaque étudiant d’obtenir 15 crédits pour la validation de son semestre. À cela s’applique parfois des conditions comme ce fut mon cas. J’avais pour obligation de choisir un cours dans le domaine de la finance et du management. Au total, j’avais 7 matières dont des cours de Japonais. Quoi de mieux que l’immersion pour apprendre et progresser dans une langue étrangère 😉.
Pour ce qui est de la qualité des cours, je pense pas que ce soit un sujet sur lequel je doive m’étaler. Comme n’importe où, j’ai eu droit à différents profils de profs 😌.
Malgré tout, il y a certaines choses qui m’ont étonné pendant les cours. La première était la passivité des étudiants japonais. Je me permets de le dire car en France, nous ne sommes pas mieux mais pour le coup, j’étais vraiment surprise 🙄. À l’international, les japonais véhiculent l’image d’être des étudiants studieux (cliché 😅). En cherchant à comprendre, on m’a expliqué que là-bas, le lycée est très intense. Du coup, l’université est le passage de “répit” pour une grande partie d’entres eux.
L’autre chose à laquelle je ne m’attendais pas est le questionnaire de satisfaction (typiquement japonais 🇯🇵) à chaque fin de cours. En France, l’avis des étudiants sur la qualité d’un cours ne compte pas trop. Du coup, j’ai trouvé cette démarche très valorisante.
Au final, pour ce qui est des cours, mon conseil est de faire attention à la ponctualité. Si vous arrivez au moment où retentit la sonnerie, vous serez considéré(e) comme absent(e) – et ce sera non négociable 😅.
Le système Buddy
Lors de ma première rencontre avec mon prof encadrant, il m’a proposé de me mettre en contact avec une étudiante qui serait une sorte de buddy. Malgré le fait que j’en avais déjà deux, j’ai accepté sa proposition. Après tout, plus on est de fous, plus on rit 🤗. C’est donc ainsi que j’ai fait la connaissance de Natsuko. L’idée était qu’elle m’aide à progresser en japonais et vice versa pour moi avec le français. On se retrouvait une fois par semaine pour travailler. Au départ, on était sérieuses et dans une démarche de travail mais on est vite devenues amies 😌 et les cours de langues ont vite laissé place à d’autres conversations 😂
Les vacances
Les vacances universitaires se déroulent en trois temps: de fin juillet à fin août (été), de fin décembre à début janvier (hiver) et de fin février à début avril (printemps). Si vous êtes emmené(e) à étudier comme moi au premier semestre (de mars à juillet), vous pourrez profiter de la Golden Week ( généralement du 29 avril au 6 mai) pour faire un break 🤗.
Les clubs universitaires
Les activités extra-scolaires occupent une place importante au sein de la vie des étudiants japonais. C’est un détail à ne pas négliger. L’implication dans un club peut jouer en leurs faveurs au niveau des admissions post-bac et même lors de la recherche d’emploi. Pour vous dire, certains intègrent les universités grâce à cela. À Rikkyo, il y a plus d’une centaine de clubs 😍, tous gérés par les étudiants. De l’art au sport en passant par les sciences, pratiquement toutes les disciplines sont représentées.
Pour rejoindre un club, le meilleur moyen est de rencontrer ses membres durant une des journées portes ouvertes qui ont lieu à chaque début de semestre ou de les contacter via twitter ou instagram. De mon coté, j’ai rejoins le club de karaté et de danse. Malheureusement, après un certains temps, j’ai du arrêter d’y aller 😪. Je voyageais souvent les weekends et manquais donc certains entrainements pour les compétitions et spectacles. En s’engageant dans un club, les membres doivent assister à chaque séance et c’était un engagement que je ne pouvais pas prendre.
Cours de lady hip hop 💃
Dans cet article où je partage mes conseils pour réussir son échange, j’explique que le fait d’intégrer un club est un tremplin pour rencontrer des étudiants locaux. Du coup, pour ceux qui auraient la chance d’étudier au Japon, vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉.
Je me répète probablement mais j’espère que cette troisième partie vous a plu. N’hésitez pas à liker, commenter et partager.
Froholiquement, F.
*Le Japan Rail Pass est un titre de transport permettant de circuler en train, en bus ou en bateau à travers le Japon avec les compagnies régionales Japan Railways durant 7, 14 ou 21 jours consécutifs.
La suite de mes aventures à Tokyo, c’est par ici 👇🏽