Japon Tokyo Vie d'étudiant Voyages

Mon échange universitaire à Tokyo (Part. 1)

En mars 2017, je m’envolais pour plusieurs mois au Japon dans le cadre d’un échange universitaire à l’université de Rikkyo. Bien avant le Japon, j’avais déjà étudié un semestre en Angleterre. Cependant, cette expérience au pays du soleil levant a été unique du début à la fin. C’est pourquoi, j’ai décidé d’y dédier plusieurs posts.

Avant le départ

Vouloir étudier au Japon, c’est bien beau. Sauf  lorsqu’il s’agit d’un échange universitaire car la décision ne dépend pas (uniquement) de nous. Pour ma part, nous étions une dizaine d’étudiants à vouloir partir à Tokyo. Une dizaine pour… 2 places. Autant vous dire que jusqu’à l’annonce de la décision finale, chaque fois que je mettais les pieds à l’université, je mettais les pieds dans un champs de bataille. Oui, vous l’aurez compris, la guerre était déclarée! 😂
D’ailleurs, c’est durant cette période que je me suis découverte un nouveau talent: l’art de la dissuasion. Franchement, je ne suis pas fière de l’écrire mais je vais être honnête avec vous. Dans ce genre de situation, bien que la décision ne nous  revienne pas, chaque étudiant va tenter coûte que coûte de réduire la concurrence en poussant les autres à abandonner leurs candidatures. C’est pourquoi, pendant cette période, j’ai été témoin de l’impensable. J’ai vu et entendu tellement de choses. Du pur délire 😂! De mon coté, rien de méchant… juste une stratégie efficace. Je n’hésitais pas à clamer haut et fort que j’avais déjà fait un Erasmus, et qu’en consequence j’étais prioritaire pour les échanges bilatéraux (hors Europe). Ce qui n’était pas totalement vrai puisque cette année-là, la loi sur les échanges universitaires changeait. Avant, un étudiant était autorisé à faire qu’un seul échange Erasmus sur l’ensemble de son parcours universitaire. Il était donc prioritaire pour les autres échanges. Ce n’est plus le cas à présent. Mais bon, ce n’était pas moi qui allais les informer de ce changement 😇.

sorry_no-sorry

Je peux vous dire que cela a rapidement fait son effet puisque le nombre de candidature est passé de 10 à 3. Bien évidemment, tout le mérite ne me revient pas.
Après avoir été sélectionnée par l’université, je pensais que c’était la fin du calvaire. Et bien non! C’était au tour de Tokyo de m’en faire voir de toutes les couleurs. En l’espace de deux semaines, j’ai dû me précpiter pour fournir des documents tels qu’un relevé bancaire en anglais prouvant que j’avais 5000€ (le montant minimum nécessaire à un étudiant étranger pour vivre un semestre au Japon), une radio des poumons, traduire mes relevés de notes universitaires et les faire tamponner par les établissements où j’avais étudié, soit 2 établissements. Oui, rien que ça! Au cas où vous ne l’auriez pas compris, c’était ironique 😂. Je me plains mais en réalité, j’avais été prévenue un mois à l’avance par le service des relations internationales mais étant donné que je suis la reine de la procrastination, je m’y suis prise au dernier moment.
Je devais également répondre à un formulaire en ligne où il m’était demandé des informations qui remontent à l’école primaire. Le questionnaire comprenait également une partie où je devais défendre ma candidature en expliquant mes motivations.
 
 
questionnaire
Un aperçu des questions auxquelles je devais répondre
Si vous devez candidater à une université japonaise, ne négligez pas cette partie! Des étudiants se sont vus refuser leur candidatures car les réponses étaient jugées trop légères. N’hésitez pas à faire le lien entre étudier au Japon et votre projet professionnel (même s’il est peu défini voir inexistant): ce sera le succès garanti 😉.
Mon semestre de départ correspondant au deuxième semestre français, le dépôt de candidature auprès de l’université japonaise a eu lieu en novembre.
Quant à la réponse, je l’ai reçu par mail courant janvier sachant que la rentrée avait lieu fin mars. Peu de temps après la réponse par mail, je recevais par courrier le certificat pour la demande de visa étudiant ainsi que de la documentation à retourner à l’université sur le choix du logement, la date d’arrivée à Tokyo…
Clairement, cette étape va tester vos capacités de résistance au stress. Toutefois, si vous êtes déterminés, vos efforts finiront par payer.
Froholiquement, F.
 
La suite de mes aventures à Tokyo, c’est par ici 👇🏽

4 commentaires

  1. hello, your style is very good.Following your site.

    1. Hi Adelina, thanks for stopping by 🙂 Have a lovely day!

  2. Je cherchais par pur hasard des retour d’anciens étudiant sur leurs échanges à Rikkyo car je prépare actuellement ma candidature pour y étudier l’année prochaine ! (Perso, je bloque sur la listes des cours à choisir…)
    En tout cas, merci pour ce partage aussi drôle qu’intéressant 😄

    1. Hello Yanna, j’espère que tu vas bien et je te remercie pour ton message!😊
      Pour ce qui est des cours (et si t’as d’autres questions), n’hésite pas à m’écrire par mail ou sur insta 😎

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
12 + 9 =


error: ⛔Contenu protégé